[Eg0_119] Mescalibur : Larmes de feu

In his new album Larmes de feu (could be translated as Fire Tears), Mescalibur continues to explore the possibilities of his analogic synthesizer. This time the mood is rather dark and heavy. These 3 improvised tracks were indeed directly inspired by an intense state of pain caused by a long-term illness. Philippe of Mescalibur wrote more about this in text below (in french only, sorry) so we won’t add more on this subject. All we can say is that the musical result is a powerful tornado of sounds – minimal pulsations boosted and intensified until becoming slabs of sizzling noises or disintegrating themselves into crackling spectral drones- that should appeal to fans of experimental electronics and raw old school industrial

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” Qui ? Quoi ? Ecoute, parle, l’autre et puis je ne sais pas plouf plouf, rien n’existe que je puisse prendre au sérieux,
il n’y a pas si longtemps tout était devant, là au premier plan, tout devait s’emboiter vite et parfaitement, une urgence insatiable .
La douleur est venu me disputer ce corps, l’habiter conjointement, me voilà colocataire sans avoir le moindre avis à émettre .
Tout le reste devient si flou et si distant, me voilà complètement fagocité, ligoté, puis petit à petit désassemblé , démonté morceau par morceau,
je navigue d’une douleur à l’autre, essayant de les rassembler, je me roule en boule, piéger la douleur dans ce corps et m’en extirper
sans passer par la case départ .
Voilà ça plane plus rien ne m’intéresse, je trouve toute cette agitation tellement ridicule, une Kyrielle d’égos aboyants des mots, tout ça
pour gouverner le monde, les autres, l’autre, juste eux même .
Rien plus rien, un troupeau de bovins bovinant bruyamment. Mais la vache produit du lait en quantité, le veau, boit le lait de la vache,
son regard s’éteint et il devient estomacs, peut être devrions nous ne plus boire le lait des bovins afin de redevenir humains .
Marcher à nouveau sur nos pattes de derrière, pour aller les uns derrière les autres au cinéma, au super marché, voter !
Puis à nouveau Boviner de concert, sans fin .
Peux pas regarder en arrière, y’a pas d’arrière, tout est là, instant, instantané, immédiat .
Toujours vivant, tellement vivant que ça fini par vous déchirer la mémoire qui vous vomi à la gueule tout vos arrières .
Mais y’a pas de passé, y’a que l’histoire, nos histoires vautrées sur nos vies, laminant nos corps de leurs souffrances .
Parfois je me dit pas plus loin, mais le plus loin, y’a pas, c’est comme l’arrière ni plus ni moins !
Alors je suis toujours là, je me tiens dans l’instant de ma vie, ainsi sans fin, écoutant tomber mes arrières dans mes plus loins,
sans mots pour dire, alors je pleure, l’histoire s’écoule par mes yeux, pour chaque larmes un corps se tord et puis s’efface,
mais rien n’est dit du début ou de la fin . “

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